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Leila

#21
Nombreux ont chanté Lilli
D’autres ont crié Lola
Moi j’ai connu Leila
Et elle a embelli ma vie

L’orient dans les yeux
Elle prend mes peines à bras le corps
Son sourire est mon trésor
Il décuple quand le soleil ondule ses cheveux

Je me découvre près d’elle
Une passion pour le rire
La nouvelle reine de mon empire
Me fait construire une huitième merveille

Ses songes sont mon monde
Les traits de son visage
Ses petites mains sages
Me font devenir plus grande

C’est avec ses premiers pas
Que j’ai appris à marcher
Et quand je l’ai entendue parler
J’ai su où se trouvait ma voie

Pour elle j’ai osé défier
La pire des douleurs
Ce n’était que le début de mon labeur
Depuis je n’ai plus connu l’oisiveté

Combien même je manque de repos
Toute ma force je la puise
Dans l’originalité de ses bêtises
Et la chaleur de sa peau

En fait j’ai perdu tous mes droits
Le jour de notre rencontre
Embarquée dans une course contre la montre
Je ne suis que l’esclave de ses choix

Moi qui étais courageuse devant des larmes
Me voila complètement lâche
Perdant rapidement à cache-cache
Pour ne pas croiser la plus redoutable des armes

Ses pleurs sont ma plus grande peur
Sa tristesse ma hantise
Si vous saviez comme je méprise
Ceux qui blessent son cœur

Son sang est le mien
Son nez puis sa bouche
Elle les tient d’une autre souche
Qu’importe cela ne change rien

L’amour que je lui porte
Est infiniment intense
Malgré nos petites différences
Il n’y a que ses je t’aime qui me réconfortent

Et quand elle rêve d’ailleurs
Au milieu de la journée
Je m’éveille pour la ramener
Dans mon insipide demeure

J’espère pouvoir la retenir
Je négocie sa compagnie
Je déteste ses amies
Qui savent si bien la divertir

Et toutes ses idoles
Qu’elle placarde sur les murs
Avec lesquels elle me torture
Quand en les voyant elle s’affole

Et cette maudite école
Qui ne cesse de lui apprendre
Des choses qu’elle ne sait pas comprendre
Car elles empêchent son envol

Moi je veux qu’elle vive
Libre d’être elle-même
Et que sa seule peine
Soit d’avoir une mère possessive

Pour l’instant j’imagine
Sa douceur dans mes rimes
Moi la parente illégitime
Je m’impatiente de voir sa petite mine

Peut-être qu’un beau jour
J’aurai a mes coté Ma fille imaginaire
Trouvant déjà un bon père
Séduisant avec de l’humour

Mais vu que je suis en retard
A notre fameux rendez-vous
Je me contenterai d’un pauvre fou
Pour enfin croiser son regard

Elle est mon remède
Devant le chagrin
Tous ce que je possède
Sur cette terre en déclin
Mon espoir pour demain.


Ecrit le : mercredi ‎11 ‎février ‎2015, corrigé par JPdeLille, merci mille fois JP.​


Elle a tout de sa maman, elle est adorable, longue vie à vous deux plein de bonheur et de joie.
 
#22
Un "extraordinaire petit bout d'amour " imaginaire et pourtant si réel dès les premiers vers : son prénom choisi par tes soins, sont votre point de départ, cela rapproche.
Et bien que ce poème se veuille optimiste, un pincement au coeur toutefois, que pour l'instant il dorme dans l'univers des songes, au coeur d'une douce poésie.
Amitiés
Merci Philaly pour cet agréable commentaire, qui me va droit au cœur.
Bisous.
Amicalement.
Meryem.